A la sortie de Cachan, ces radiotélégraphistes sont dirigés vers Saint-Jean d’Angély pour y obtenir le brevet de radiotélégraphie au service des transmissions et de la navigation de l’armée de l’air. »
« Cette organisation militaire est entraînée dans la débâcle de 1940, sans avoir pu faire ses preuves.
Son acte de dissolution à compter du 1er août 1940, est signé à Vichy, le 28 juillet de la même année. »
Le camp de Cachan était donc un camp de formation militaire.
Plus tard, après la libération, a été implanté un Centre d’apprentis- sage dans les baraques de ce camp qui fonctionnait encore dans les années 50.
En 1959, Mr Daniel Veyssière a fait la rentrée scolaire comme professeur d'éducation physique au Centre d'apprentissage. Les élèves, étaient accueillis dans des locaux en dur dépendant de l'ENSET depuis 3 ou 4 ans, les baraquements étaient encore réservés au sport. Le petit stade dont il disposait avait été aménagé par un professeur, M. Olry, avec l'aide des élèves car ceux-ci pouvaient consacrer du temps imparti au sport à l'aménagement des locaux, ce qui a été fait.
Dans l’avenue du Président Wilson le lycée Maximilien Sorre a remplacé le centre d’apprentissage dès 1965 et les baraques du camp ont disparu depuis plus de 45 ans.
Le président de la république, René Coty est venu poser la première pierre de l’ENS
Depuis, le début de l’écriture de cet article, une autre photo m’est parvenue. Elle montre la cité jardin, l’école Paul Doumer avec les baraques de l’autre côté de l’avenue.
Des souvenirs d’anciens cachanais, me parviennent également. Enfants ils étaient élèves dans l’école
Ils évoquent Marc Frey et Claude Le Bonhomme leurs instituteurs.
Ils allaient ramasser les hannetons dans les champs de blé qui se trouvaient là. Il y avait beaucoup de Coquelicots.
Un témoin parle d’un petit train. Dans une immense décharge industrielle équipée d'un "decauville",. petit chemin de fer portatif, à voie étroite, destiné surtout aux grandes exploitations agricoles, inventé par l'industriel Paul Decauville, né en 1848 à Petit Bourg(Seine et Oise).
Ils racontent le chemin des pompiers devenu avenue de l’Europe Ils parlent de la caserne des pompiers
A la place de la clinique, il y avait un ermite qui vivait là, le père Foucaud. Sa cabane a brulé.
Il semble que le « camp militaire de Cachan » n’ait laissé qu’assez peu de souvenirs importants chez les Cachanais.
Toutefois le parent d’un élu cachanais, MonsieurCASTELLO,
97 ans, ancien élève de l'École BREGUET dans les années 1939/40 se souvient que :
« L’école fut construite de cabanes en bois, dans l'urgence du manque de structure avant la guerre, et pour pallier le manque de" radio amateur " pour équiper les bombardiers de l’armée de l’air ».
« Les cours duraient 8 mois, moins si l'élève était doué (ce qui était le cas pour Vincent)ensuite je suis allé à Saint Jean d'Angely, puis à Cazeaux pour voler en escadrilles »[1].
Par ailleurs, plusieurs[2] personnes se souviennent du centre d’apprentissage, en particulier des anciens élèves de l’école Paul Doumer. L’un d’eux y a suivi une formation d’ajusteur-outilleur.
Ces photos leur ont permis de parler de leur histoire à Cachan.
Plusieurs correspondent par Internet avec notre amie Mireille Hebrard que je remercie ici pour son soutien. Avec Annette et Claude Le Bonhomme qui ont retrouvé cette photo, ils m’ont permit d’avancer un peu dans la connaissance de l’histoire de notre ville.
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Marcel BREILLOT