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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 13:28

J'ai rédigé l'article ci-dessous pour qu'il  soit publié dans le 1er tome des 3 livres sur le village de GER dans la Manche. Je recommande ces livres à tous ceux qui s'intéresse à l'histoire de cette région de Basse-normandie. (1)

 

Selon l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN), la forêt de la Lande Pourrie couvre une partie des communes de Barenton, Bion, Mortain, Saint Clément-Rancoudray, Saint Georges de Rouelley, Saint Jean du Corail, Lonlay l’Abbaye, Rouellé.

Au cours des siècles passés, d’autres communes, en particulier au nord de Ger,  avaient une partie de la Lande Pourrie  sur leur territoire: le Fresne-Poret, Saint Jean des Bois, Yvrandres, Beauchêne et probablement Tinchebray et Sourdeval.

 

Aujourd’hui, nous trouvons la trace sur le territoire de GER de nombreuses « Prises » ou «  terres fieffées ». Elles ont été « prises à la forêt »  et défrichées au fil des siècles, ( de la "Prise Breillot" à la "Butte Rouge" à l’ouest, de la "Haute Louverie" et "Froidebise"  à l’ouest, de  "la Vente" et "la Source au nord," de "la Pepinière à la Verrerie" au sud) . Tous ces lieux ont été déboisés par les hommes et de nombreux espaces ne sont plus forestiers.

 

Des hommes dans la forêt

 

« Historiquement, une partie de l'activité industrielle et artisanale du Mortainais naît de la double richesse qu'offre la forêt de la Lande Pourrie : son bois, source d'énergie et son sous-sol riche en fer et en silice. Le fer donnera naissance dès 1566 aux premières forges. La silice permettra le développement des verreries de Mortain. »

 

Il y a plusieurs siècles, la forêt couvrait probablement le territoire de Ger. Des hommes sont venus s’installer sur la  « Montauger, Mota de Ger, Motte de Ger » pour créer un village qui est devenu GER.

«… La présence des Francs dans la forêt de Lande Pourrie et sur le territoire de la commune de Ger n'est pas douteuse. C'est là en effet qu'ils importèrent l'industrie de la poterie, comme l'atteste l'ancien réseau des chemins potiers dont Ger  était le centre depuis un temps immémorial; et l'occupation de Lonlay, par les Francs de Lonlay, qui jouxtait la forêt de la Lande Pourrie et le territoire de Ger, n’en est pas moins certaine…. »

 

En 1106. « Henri 1er arrêtait ses troupes (40 000 hommes) dans la forêt de la Lande Pourrie afin d’y célébrer une messe avant l’attaque de Tinchebray. La messe fut dite puis les troupes franchiront l’Égrenne au gué de la Motte et au gué Angot. »

 

En 1333,  Philippe de Valois prescrivait "de rembourser de leurs dépens les écuyers envoyés pour  inspecter la forêt de la Lande Pourrie" -

 

Vers 1342, « l'ombre des grands arbres de la Lande Pourrie et les lambris du château dissimulèrent les premiers conciliabules d'une vaste conspiration qui se trouve à l'origine de la Guerre de Cent Ans. Godefroi de Harcourt et ses amis, se mirent à la tête des conspirateurs contre le Roi de France et tinrent leurs premières réunions dans une grande chasse à laquelle leur chef les avait conviés. »

 

Vers 1357, des bandes de brigands, connus sous le nom de « Tuchins » (brigands des bois)  tiennent la Lande Pourrie où ils cachaient le butin arraché aux paysans des alentours. 

Plus tard, les chemins de la Lande Pourrie étant peu sûrs, la cloche de la chapelle Maisoncelle,  sur Saint Clément, sonnait chaque soir durant une heure pour guider les voyageurs égarés dans la forêt.

 

Sur le rocher du Petit-Mont-Saint-Michel, « une petite cellule, fut construite par des ermites sur la magnifique chaîne de rochers, qui formait anciennement la limite de la forêt de Lande Pourrie. Nous savons qu'au milieu du XIVe siècle, le rocher entier était indiqué sous la désignation de Montjoie (Mons Jovis), dernier souvenir qui se rattache à un temple païen construit à Mortain sous l'invocation de Jupiter. »

 

Le 6 février 1385," un  aveu (Reconnaissance que le vassal donne à son seigneur pour les terres qu'il tient de lui) de la sergenterie (Charges ou droits relevant du droit féodal)  fieffée de la Lande Pourrie en la verderie (étendue de bois soumise à la juridiction du verdier, c'est-à-dire à un officier  qui commande les gardes d'une forêt) de Mortain est  rendu par devant Messire Audoyn de Chauveron chevalier conseiller du Roy, garde de la prévôté de Paris.

Cet aveu  est rendu par Jehan de Parigny, demeurant en la paroisse de Barenton.

Le dit de Parigny prélève dans la sergenterie 27 livres 10 sols de rentes en 2 fermes. Il a le droit de francs panages (droits payés au propriétaire d'une forêt pour avoir la permission d'y mettre des porcs), droit de martel (marques qu'on fait aux bois)  sur chacune des souches, il a droit à la moitié de l'épaule  droite de chacun des  cerfs pris en la forêt. Il a ses bêtes franches et les  herbages de cette forêt. Il a la dîme aux dépends du Roy toutefois qu'il exploite les amendes. Il a le  droit de faucher le lendemain que le Roy a fait faucher les landes fauchables en la forêt. Il a valet et cheval pour prendre les malfaiteurs. Il doit être présent pour marquer le bois à coup de martel avec son bordier (fermier ou métayer). Il aide à juger les causes et reçoit la moitié de la coutume de tous marchés faits en la dite verderie"

 

Pendant la  période troublée de la Guerre de Cent Ans (1337-1453) apparaît la première trace écrite de l’existence de potiers. A Ger, ils avaient dû s’y installer depuis plusieurs siècles. Leur origine semble remonter à l’époque gallo-romaine. C'était, à n'en pas douter, la proximité de la forêt et les franchises qu'ils avaient pour profiter des bois qu'elle produisait, qui avaient favorisé leur établissement.

 

Ainsi un acte capitulaire « en date du samedi après la saint Grégoire 1391 » nous indique que les moines de Lonlay ont baillé en fief la terre du Cerisier  en Lonlay, prés de GER à un ancêtre des Breillot. Acte confirmé le 22 juin 1666 par un aveu d’André Breillot.

 

Dans les temps anciens, « St Jean des Bois s'appelait Saint Jean de Fonmaheut (du hêtre de Maheut), sur son territoire, à  la proximité de la forêt de la Lande Pourrie, il existait de nombreux charbonniers qui alimentaient les potiers de Ger et les cloutiers du Fresne-Porêt ». De nombreux échanges commerciaux avaient donc lieu à partir  des produits de la forêt.

 

Vers 1525, « s’ouvrait l’époque des guerres de religions et la guerre civile. La contrée ne fut pas épargnée. Les Huguenots de Montgomery attaquent Mortain  et l’Abbaye Blanche en 1562. La forêt de la Lande Pourrie fut, dans ces circonstances, pillée par les charbonniers, les taverniers et les boulangers de Mortain, du Rocher et du Neufbourg qui n’étaient plus surveillés quant au quota de bois à prendre en forêt. »

 

L’exploitation de la forêt était contrôlée. Cela a donné lieu à de nombreux litiges ou conflits. Les inventaires d’archives  citent de très nombreux procès et condamnations. Ainsi le 19 octobre 1609, André Benoist, sieur des ventes, Maître des eaux et forêts condamne Louis Heuzé à deux amendes pour avoir coupé et exploité indûment une certaine quantité d’arbres dans la forêt au triage de la carrière.

 

En 1614, des  poursuites sont exercées, à l’instance de Michel Sequard, procureur domanial, contre Charles de Fréval, sieur du Rosel et Pierre Postel, pour injures et violences contre les Officiers des Eaux et Forêts. La sentence de René Duhamel, Maître des Eaux et Forêts, nous rapporte la déposition des témoins: « Charles Le Tavernier de Saint-Jean du Corail, nous  dit que le quinzième du mois de janvier 1614, il fut requis par le dit Sequard pour aller avec lui au récolement des ventes de bois faites en la forêt de Lande Pourrie... Il était au triage (en terme d’eaux et forêts, se dit de certains buissons ou quartiers de forêt qui en font la division) des terres de RouIon en la dite forêt lorsque fut tiré un coup d'arquebuse. Il s'avança pour reconnaître qui avait tiré le coup, il trouva un homme, saisi d'une épée et d’un bâton de bois, assisté d’un laquais saisi de deux pigeons ramiers. Il leur dit; « voici des hommes qui veulent parler à vous» et de fait s'arrêta avec eux. Le nommé Postel fut mis en arrêt,  le laquais alla quérir son maître et je vis venir un troisième  homme habillé de gris, qui avait une longue arquebuse sous le bras qui s'adressa à Sequard en lui disant: « Par la mort Dieu, l’on m’a dit que vous écrivez contre moi ! » Ce à quoi Sequard lui dit « Monsieur, je ne vous connais point » ; et il nous requit pour l’interpeller et lui faire dire son nom. Lequel dit s'appeler : Charles de Fréval, sieur du RoseI. Alors Sequard lui dit: «  Ce n'est pas bien fait a vous de porter une arquebuse en la forêt et tirer au gibier, en préjudice des ordonnances du Roy et de l’intérêt de Mademoiselle la Duchesse de Montpensier ». A quoi il fut répondu par de Fréval qu'il tirerait et porterait son arquebuse partout en la forêt, et y tirerait et chasserait comme il le voulait. Fréval nous demandait « Mort Dieu, qui êtes vous ! »: Sur ce, il lui  fut commandé  « par le Roy » de quitter son arquebuse et de la rendre. Alors Fréval recula de cinq ou six pas et baissa le chien sur son arquebuse, la couchant en joue sur nous. ». Les archives ne nous disent pas à quoi furent condamnés les contrevenants mais  quelques mois plus tard le sieur du Rosel était de nouveau pris en train de chasser.

 

(« Les premiers Séquard, étaient chargés de la surveillance des bois et de la prise des oiseaux de proie pourle Comte de Mortain. A ce titre ils avaient des droits spéciaux, et faisaient partie du personnel des Eaux et Forêts, chargé d'assister le verdier lorsqu’il tenait ses assises de justice. » Le plus ancien que nous connaissons s’appelait Macé Séquart, « preneur d’épervier » en la forêt de la Lande Pourrie en juin 1335. »  )

 

Le 16 juillet 1630 est établi un procès verbal de visite de plusieurs loges et maison indûment construites aux abords de la forêt de la Lande Pourrie « et ou résident plusieurs pauvre gens, des métiers de charbonniers, forgerons, cloutiers, couteliers, boulangers, qui exploitent journellement et ruinent la forêt »

 

"Le 16 août 1727 à 9 heures du matin, Nicolas Levesque et Pierre Gauquelin Sieur de la Sablonnière, Conseiller-avocat et procureur du roi et de Monseigneur le duc d'Orléans,. Assistés de Maître Jacques  Casteboys, greffier commis en la dite maîtrise. En la présence de Maître Pierre  Messnage, Ecuyer, Sieur de la Boutrière, Conseiller-secrétaire du Roy, au dit comté de Mortain. [Sur l'avis qui leur avait  été donné], que l'on avait vu ce matin du feu dans la forêt de la Lande Pourrie, et beaucoup de  fumée au triage de Beauchamp. Ils ont  fait partir les deux gardes de la forêt pour découvrir et connaître l'endroit où était le feu. Ils ont  fait sonner le tocsin et battre la caisse dans la ville de Mortain et fait rassembler le plus grand nombre d'hommes qu'ils ont pu. Aussitôt envoyés faire sonner le tocsin dans les paroisses de Bion et de Saint Jean du Corail, qui sont adjacentes à la forêt, pour avertir leurs habitants de venir promptement au triage avec des instruments propres à éteindre le feu.

Arrivé sur les onze heures au  triage, Ils ont aperçu du feu et de la fumée sur une hutte à coté du rocher de la Roche Fichée à un endroit de la  forêt qui est nommé le Tertre des  Meslerotre. Etant parvenu, et ayant trouvé le feu très enflammé, Ils ont commandé  aux hommes de la ville et faubourgs de Mortain, et à ceux des Paroisses de Bion, Saint Jean du Corail, Barenton, Ger et Saint Clément qui s'y sont rendus et dont une partie avaient des haches, des bêches, des houes, et autres instruments de travail prompt a éteindre le feu. Ce à quoi  ils ont vaqué sur le champ. Pour cet effet, ils ont d'abord coupé du bois propre à battre le feu. Et après l'avoir battu et un peu arrêté, nous avons remarqué que le fort du feu s'était principalement attaché à deux pieds de chêne creux, .pourris et secs du haut…"

 

A la suite de cet incendie, dans son rapport, le Sieur de la Boutrière mentionnait très clairement que " ce feu a pris par la faute de quelqu'un [qui l'a allumé] pour enfumé les mouches à miel qui s'étaient installées dans un des chênes creux." Dans le même  rapport, il proposait que les habitants, qui ont combattu le feu,  reçoivent une indemnité de 15 à 20 Livres chacun.

 

Le 14 mars 1752 a lieu un échange de terres  entre le Duc d’Orléans et Clément, Julien, Jean- Baptiste Fortin demeurant à Rouge-terre en Ger. Ces derniers abandonnent une portion de terre en labour dans la pièce nommée le Breil des logettes à Saint Clément et reçoivent en échange 5 verges dans la lande de Hautequerolles.

 

 Plus tard, des hommes voudront s’installer dans la forêt ; ainsi André Millet, coutelier,  demandait, en 1766, à pouvoir faire construire en la forêt de Lande Pourrie un petit bâtiment sans cheminée et un moulin à repasser les instruments tranchants. Le Conseil du Duc d'Orléans décida que cette permission ne pouvait être accordée.  

 

Dans leurs plaintes et remontrances à l’Assemblée des Etats-Généraux de 1789, les paysans du Mortainais font valoir que « le sol qu’ils exploitent est presque partout stérile, pierreux et montagneux, qu’il est rempli de landes, de bruyères, de bois, où se réfugient des légions de lapins, qu’il est occupé par une vaste forêt d’où des bêtes fauves, surtout des loups, sortent et égorgent des moutons et des sangliers qui dévastent les récoltes. »

 

En 1797, Louis de Frotté traverse la forêt et les chouans, dont il est le chef, arrivent à Ger. Les chouans durant ce temps sont toujours très actifs, mais commencent à faiblir. Le 24 juin 1800, une bande mal armée, formée de chouans et de réfractaires au nombre de 1 200 environ, sort de la forêt  de la Lande Pourrie et envahit Barenton. Elle sera battue par les habitants et la Garde Nationale.

 

Pendant toute la tourmente révolutionnaire, la forêt, bien qu'éclaircie, servit d'abri à des prêtres insermentés (Se dit des prêtres qui, sous la Révolution, avaient refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé). Jusqu'aux pre­mières années de l'Empire, de nombreux insou­mis, pour échapper à l'appel aux armes, y vinrent grossir les rangs de l'armée catholique et royale. On s'y est souvent battu, plus souvent caché avec le butin pris aux Bleus des villes voi­sines, guerres d'embuscades et de guet-apens.

 

Pendant les conflits du 20ème siècle et notamment pendant la bataille de Mortain, la forêt a eu un autre rôle.

En 1944, des résistants  du Mortainnais qui s’étaient illustrés furent arrêtés. Ils ont  été fusillés  dans la forêt de la Lande Pourrie, à Saint Jean du Corail prés de Bourberouge.

 

 « Avec la paix, la forêt rendue au silence de ses friches ne connut plus que le jeu des saisons : le printemps fleuris­sant les ajoncs pour l'arrivée des courlis, l'automne pourrissant les landes et les changeant en marécages


La forêt a aussi suscité de nombreuses légendes. La plus connue est probablement celle du Roi Arthur qui a pour cadre le site de la Fosse Arthour en Saint Georges de Rouelley

 


  


 

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